sandale [1]
nf (san-da-l')
- 1Espèce de chaussure ne couvrant le dessus du pied qu'avec les cordons, dont on se servait dans l'antiquité.
Voilà les caractères particuliers qui désignent le vrai esprit des vaudois, l'affectation de la pauvreté dans les sandales qui en étaient la marque
. [Bossuet, Histoire des variations des Églises protestantes]Empédocle avait en tout temps des sandales d'airain à ses pieds
. [Fénelon, Empéd.]Ne portant que des sandales, ils ne pouvaient marcher sans amasser de la poussière
. [Fleury, Moeurs des Israél. tit. X, 2e part. p. 118, dans POUGENS.]Fig. Secouer la poussière de ses sandales, quitter pour jamais, se séparer absolument.
C'est fini entre ces gens-là et moi [un candidat à la députation qui n'a pas été élu] ; j'ai secoué la poussière de mes sandales aux portes de leur ville
. [Ch. de Bernard, la Cinquantaine, § 12]La sandale est propre aussi à certains religieux.
Avec la robe de frère Juan, j'avais son rosaire et ses sandales, dont je ne me fis pas un scrupule de priver l'évêque de Cuença
. [Lesage, Histoire de Gil Blas de Santillane]Pierre l'Ermite marchait en sandales à la tête de l'armée
. [Voltaire, Essai sur les moeurs et l'esprit des nations et sur les principaux faits de l'histoire depuis Charlemagne jusqu'à Louis XIII] - 2Dans les salles d'armes, soulier qui n'a qu'une demi-empeigne avec une forte semelle, et que l'on chausse pour tirer.
- 3Petite plaque de bois sur laquelle on appuie le pied pour faire mouvoir un soufflet d'orgues.
- 4Nom de plusieurs coquilles.
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